Flash Cooling

Un pH de liquide de refroidissement idéal compris entre 8 et 7

Tout d’abord, le pH (potentiel hydrogène) mesure l’acidité ou la basicité d’une solution. Ainsi, pour le liquide de refroidissement, celui-ci doit être compris entre 8 et 7.

A cet égard, il est important de contrôler le pH du liquide de refroidissement régulièrement. En conséquence, la corrosion survient généralement dans un moteur lorsque la valeur du pH du liquide de refroidissement est notamment inférieure à 7.

Effectivement, avec le temps, le produit antigel perd de ses propriétés. Il se dégrade au niveau de sa qualité rendant ainsi le liquide de refroidissement acide. Par conséquent, celui-ci provoque une corrosion générale des chemises de cylindre, bloc-cylindres et culasse, ainsi que des durites d’eau et flexibles.

Par contre, à l’inverse, une valeur de pH de liquide de refroidissement très élevée est par conséquent tout aussi mauvaise. Notamment car cela risque d’endommager les joints d’étanchéité ainsi que les composants constitués de métaux plus tendres.

Les problèmes liés à un liquide de refroidissement de qualité dégradée

Dans l’ensemble, un mauvais entretien du circuit de refroidissement peut entraîner des problèmes et des défaillances au niveau du refroidissement moteur. Par conséquent, les problèmes les plus fréquemment observés dans les circuits de refroidissement sont :

• D’une part, l’apparition de rouille.

• Cela signifie qu’il y a de l’oxydation au sein du système. Or la présence de rouille peut obstruer le système de refroidissement et va accélérer l’usure des pièces.

• D’autre part, l’apparition de tartre.

• Ainsi, il est totalement déconseillé d’utiliser de l’eau du robinet pour le remplacement ou la fabrication du liquide de refroidissement. En effet, cette eau contient des sels minéraux principalement du calcium et du magnésium. Ceux-ci peuvent se solidifier pour former du tartre qui peut adhérer aux surfaces métalliques chaudes. En conséquence, cela peut obstruer les passages de liquide dans le circuit, favoriser les dépôts de tartre dans les zones de haute température. Ce qui entravera le transfert de chaleur et suscitera la formation de points chauds.

• Mais aussi, l’augmentation de l’acidité

• avec la diminution du pH. Avec le temps, un antigel au glycol réagit avec l’oxygène de l’air et forme une solution acide. Ainsi, Une fuite au niveau du joint de culasse ou ailleurs permet la pénétration dans le circuit de refroidissement d’acide sulfurique formé par la composition du carburant. Par conséquent, cela engendre de la corrosion sur les pièces en fonte, en acier ou en aluminium.

• Egalement, la corrosion des chemises de cylindre.

• La vibration constante d’une chemise de cylindre suscite la formation momentanée d’une dépression superficielle. Par conséquent, cela entraîne l’ébullition du liquide de refroidissement dans la zone de dépression. Les bulles de vapeur provoquent la corrosion de la surface de la chemise qui est non protégée. Cette formation de ces piqûres de corrosion qui avec le temps peuvent traverser la chemise et permettre ensuite le passage de liquide de refroidissement dans la chambre de combustion ou le carter.

• Enfin, l’apparition de mousse:

  Le moussage correspond à l’introduction d’air dans le circuit de refroidissement provoquant une aération du liquide. Or, ce phénomène amplifie le problème d’érosion par cavitation, en particulier sur la roue de la pompe à eau